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BATELIERS & BATEAU "JE SERS"


Documentaire " Le Bateau Je Sers "

Un film documentaire de Jean-Marie David


52 minutes (2004) - Coproduction KTO



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SYNOPSIS

Ce film dresse le portrait du Bateau « Je Sers », l'aumonerie des bateliers et le cœur battant de la batellerie française, et de Arthur Hervet, prêtre charismatique, qui recueille et aide les bateliers en difficulté, mais aussi des exclus et des sans-papiers.

C’est dans cette péniche-chapelle basée à Conflans-Sainte-Honorine, dans l’Oise, que vit et travaille l’aumônier catholique des Bateliers, le Père Arthur Hervet.

Arthur Hervet et son équipe de religieux et de bénévoles apportent une aide concrète aux bateliers en difficulté, mais aussi aux exclus et sans-papiers qui peuvent être logés et nourris sur le "Je Sers", et à qui on permet un nouveau départ dans la vie.

Musée de la Batellerie, chantier de déchirage des péniches, Internat de la Batellerie, témoignages d’un jeune batelier, de bateliers à la retraite ou des jeunes soutenus par le père Arthur, le film raconte l’entraide au quotidien sur le « Je Sers ».

PRESENTATION DU FILM
 
Conflans-Sainte-Honorine, une pittoresque cité, capitale de la batellerie française, située à 20 km de Paris. Franchissant la passerelle d’une grande péniche, le « Je Sers », nous entrons dans une jolie chapelle : un solide sexagénaire, dirige l’office religieux.
Aumônier national des Mariniers, le Père Arthur Hervet (augustin de l’Assomption) anime depuis vingt ans cette paroisse sur le « Je Sers » et gère plusieurs activités telles que l’entraide fluviale ou le secours catholique de la batellerie, secondé par d’autres religieux et surtout de nombreux laïcs.
 
Dans son petit bureau, le Père Arthur reçoit les bateliers et les autres qui sollicitent son aide. Les mariniers français étant confrontés à une situation économique tendue, le prêtre et son équipe trouvent en permanence des solutions pour lutter contre la misère et l’exclusion de cette confrérie. Plus d’une centaine de personnes sans domicile sont  nourries et logées sur le « Je Sers » et des péniches voisines appartenant à l’aumônerie.
La paroisse est financée par des dons mais aussi par un système de coopérative. Les denrées alimentaires et les biens de consommation courante collectés dans les surplus des grands magasins sont revendus pour des sommes symboliques très modestes.
 
C’est au Musée de la batellerie, situé sur les hauteurs de Conflans, que Raymond Carpentier, un batelier à la retraite, mémoire vivante de ce métier, aime évoquer l’univers de la navigation intérieure.
 
Afin de structurer la vie des hôtes du «Je Sers », le Père Arthur veille au respect des horaires pour toute activité, en particulier ceux des repas. Appréciée de tous, la cantine est un espace de convivialité: à la même table, des religieux et des laïcs, français ou étrangers, catholiques ou non, bien portants ou malades, communient dans le réconfort de la chaleur humaine.
 
Le cœur de la batellerie bat au Bijou Bar, le repère des mariniers qui discutent des problèmes de leur métier en voie de désuétude et durement frappé par la crise. Alors que e fret fluvial a été relancé aux Pays-Bas et en Allemagne, en France des bateaux meurent bien qu’ils soient la plupart du temps encore en état de marche. Depuis qu’il existe une prime à la casse des péniches, le chantier de déchirage broient les navires.
 
Malgré les incertitudes sur l’avenir de la profession, de jeunes bateliers reprennent le flambeau. Un batelier d’à peine trente ans, nous raconte son quotidien sur son bateau, « Le Rêve », une belle péniche à l’ancienne.
 
Ancien prostitué masculin, Djamel a été recueilli et soigné sur le « Je Sers », Djamel a maintenant tourné le dos à son passé. Il est devenu un collaborateur de l’équipe du « Je Sers ».
Le Père Arthur s’attache en effet systématiquement à remettre le pied à l’étrier toute personne de bonne volonté qui cherche un statut ou un travail. Il oriente chaque individu selon ses aspirations et ses capacités.
Certains ont des dons pour un sport et deviennent des sportifs de haut niveau comme Patrick, le marathonien, qui s’entraîne sur les quais de la Seine, ou Marvel, le lutteur.
 
Pour certains, le travail de soutien de l’équipe paroissiale consiste en une rencontre amicale faite de prière. C’est ainsi que sont accueillis chaque mois à bord du « Je Sers » des enfants et adultes handicapés accompagnés de leurs familles, appartenant à l’association Foi et Lumière.
 
A l’Internat de la Batellerie, un établissement scolaire situé en face de la paroisse, Sœur Marie-Edith, entoure les enfants de bateliers en l’absence de leurs parents et leur enseigne le catéchisme bien que l’école soit laïque.
 
Ce samedi est un jour de fête car l’on se réunit pour un remariage dans la plus grande salle du « Je Sers ». Un couple de paroissiens divorcés a souhaité organiser une prière dans la chapelle avec familles et amis à l’occasion de leur nouveau mariage civil.
Cette chaleureuse prière est animée par le Père Arthur.
Sa foi en Dieu, sa croyance en l’homme et son énergie inébranlable pourvoient à tout…



Pour contacter le Bateau Je Sers :
Paroisse fluviale "Je Sers"
Bateau Je Sers,
Promenade François Mitterrand,
B.P. 28, 78701 Conflans Ste Honorine cedex

Tél : 01-39-72-62-83
FAX : 01-39-72-62-12

mail : je-sers@wanadoo.f

site : lapierreblanche78.free.fr/jesers/Navigation/centre.htm



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Le bateau "Je Sers", péniche chapelle



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Le père Arthur Hervet, aumonier des bateliers


La Chapelle du Je Sers

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